Qui suis-je?

Toute petite déjà, quand mes parents me lisaient des livres, la magie se situait au-delà de l'intrigue, dans la musique des mots, leur sensorialité.
Leur beauté renfermait un mystère, une vérité.
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Ecrivaine, journaliste, animatrice d'ateliers d'écriture depuis 25 ans, je ne me limite à aucun genre littéraire et à aucun public. J'ai publié une trentaine de livres pour petits et grands traduits dans différents pays : de mon premier roman pour adolescents Vis ta vie Nina (Grasset Jeunesse), Prix Chronos 2002 jusqu'à L'Herbier secret des écrivains (Editions Magellan&co) Prix Emile Gallé Jeunesse 2025, en passant par Norma (Folie d’encre, 2006), Prix du 20e Festival du Premier Roman de Chambéry.
Toute petite déjà, quand mes parents me lisaient des livres ou me racontaient des histoires, la magie se situait au-delà de l'intrigue, dans la musique des mots, leur sensorialité. Leur beauté renfermait un mystère, une vérité. Le poème « Les Voyelles » de Rimbaud, vous vous en souvenez ? Chacune de mes voyelles a aussi une couleur. On appelle ça la synesthésie. Ajoutez-y une odeur, une texture, et vous comprendrez pourquoi je suis venue à l'écriture par la poésie, comment la langue est devenue mon champ d'exploration, et pourquoi mes projets sont souvent à la croisée des arts.
Comme mon essai sur le poète Jean Cocteau, Prenez le temps de lire les étoiles (Arléa, 2023), ou ma collaboration avec le violoncelliste et compositeur Thomas Demenga et le Camerata Zürich avec Sur un sentier recouvert, créé au Festival de Lucerne 2017 (CD chez ECM en 2021 dans lequel je suis auteure et récitante).
Aux différents publics que je rencontre, j'explique souvent que les mots ressemblent à un bloc d’argile chantant qui appelle mes doigts, excite mon imagination. Romans (épistolaire, biographique, érotique), essais, nouvelles, poésie, théâtre, récitatifs, albums jeunesse, Beaux livres : chaque projet est la promesse d’un défi, la griserie de l’inédit, et l’envie de dire au plus près du ressenti en questionnant la forme.
Si j'aime à évoquer l'enfance et la mémoire, la femme reste au coeur de mon travail : que je dresse un tombeau aux Israéliennes assassinées le 7 octobre 2023 (Jusqu'à sentir battre leur coeur, ed. de L'Observatoire, 2025), m’intéresse à une fillette victime de sa mère malade (Norma, ed. D’Avallon, 2020), au destin de la peintre Paula Becker (La Peinture faite femme, ed. D’Avallon) ou à celui de l’avocate féministe Gisèle Halimi (La Révolte au cœur, Albin Michel Jeunesse, 2022), que j’évoque le désir (Toute à vous, ed. Thierry Magnier, 2021) ou la maternité (9 mois par moi, ed. Aubanel, 2007).
La terrible épreuve de la PMA, et les dix ans à attendre ma fille, ont donné naissance à de nombreux projets : une exposition (Dans le ventre des femmes, (Galerie 59 Rivoli, à Paris, 2012), un monologue Tout va bien se passer (La feuille de thé, 2019), créé en anglais, à New York, dans le cadre du V-Day organisé par la dramaturge féministe Eve Ensler, et à Paris, grâce l'artiste Coralie Emilion-Languille au théâtre de la Reine Blanche (2018). Et deux livres : Pour qu’il advienne (poésie, ed. Caractères, 2010) et L’Inhabitée, (roman, ed. de l’Amandier, 2015).
Enfin, rien de plus inspirant que de retourner à la source même de la création, en plongeant dans l'oeuvre de grands artistes, via des projets pour la scène : Je vois votre visage comme une nuit, récitatif hommage à Giacometti, fruit d’une collaboration avec le violoncelliste et compositeur suisse Thomas Demenga, (créé à Berne en 2019), Lorenzo da Ponte, poète et esprit libre pour récitant et chambristes (créé au Festival Mizmorim, Bâle en 2020) ou encore Ce Bougeoir que tu tiens, ma fille…, spectacle évoquant le parcours de mon grand-père, le peintre Emanuel Proweller, survivant de la Shoah, créé par Coralie Emilion-Languille en partenariat avec le MAHJ (Paris, 2021).
Lauréate de Prix et de plusieurs bourses d’écriture, j'ai la joie de faire partie du Jury du Prix de poésie Léon-Paul Fargue depuis sa création en 2020.













